20100122

URBANJAM: flows, forward memory and territorial performance

Exploration of analytical and synthetical tools of territorial design and therefore introduce some notions of theory.


Several important questions regarding space as the primary resource of urbanization will be discussed. To tackle the territory we inhabit physically and adopt new working and designing techniques subsequently.


This is URBANJAM.





'It's very good jam,' said the Queen. 'Well, I don't want any TO-DAY, at any rate.' 'You couldn't have it if you DID want it,' the Queen said. 'The rule is, jam to-morrow and jam yesterday--but never jam to-day.' 'It MUST come sometimes to "jam to-day,"' Alice objected. 'No, it can't,' said the Queen. 'It's jam every OTHER day: to-day isn't any OTHER day, you know.' 'I don't understand you,' said Alice. 'It's dreadfully confusing!' 'That's the effect of living backwards,' the Queen said kindly: 'it always makes one a little giddy at first--' 'Living backwards!' Alice repeated in great astonishment. 'I never heard of such a thing!' '--but there's one great advantage in it, that one's memory works both ways.' 'I'm sure MINE only works one way,' Alice remarked. 'I can't remember things before they happen.' 'It's a poor sort of memory that only works backwards,' the Queen remarked. Lewis Carroll



Eaux des glaciers

Les liens du monde urbain avec les glaciers


L’eau est un élément essentiel pour l’homme autant du point de vue de la survie de l’espèce, que du point de vue hygiénique et culturel. Effectivement, du moment donné que l’être humain décide de se sédentariser, il s’agglomère près de l’eau. Les flux ou les stagnations d’eau liquide sont des moteurs de l’urbanisation du territoire comme on peut le voir dans les plus grande ville du monde tel que Londres,

Paris ou encore New York.

La Suisse n’est pas une exception à la règle. Elle peut être considéré comme le barrage européen avec ces deux conducteurs d’eau tel le Rhin et le Rhône. La Suisse aurait effectivement la capacité de distribuer environ 6750 m3 par année par habitant en Suisse.

Actuellement la consommation annuelle d’un habitant est de environ 146 m3 d’eau. Cette eau stockée en suisse n’est pas seulement utilisée pour la consommation directe mais aussi pour produire de l’énergie : 60% de l’énergie consommée en suisse est à la base hydroélectrique. En été dû à la fonte de la neige et de l’eau stockée en altitude, l’énergie produite hydroélectriquement peut même être exporté. En 2001, l’énergie exportée équivalait à 10,4 million KW/h soit 15% de l’énergie totale produite. Cependant, à l’heure du réchauffement climatique, de sérieuses conséquences risquent de bouleverser la Suisse dans sa totalité.

Les glaciers en Suisse ont et vont jouer un rôle prépondérant en Suisse ces prochaines décennies. En imaginant que les glaciers fondent dans leur totalité, que vas-t-il advenir ?

Les glaciers permettent de stocker de l’énergie sous forme d’eau qui va gentiment fondre en été et être turbiné et distribué dans la vallée mais aussi de refroidir les alpes en été et de garder des températures générales assez basses. Un glaciers n’est pas uniquement un stockage énergétique mais aussi un espace occupé par la glace. Par son retrait, il va aussi nous donner de nouveaux espaces qui devront être redéfini!

Lausanne est un bon exemple qui s’est approprié un ancien espace occupé par un glacier. La vallée du Flon est un espace qui s’est urbanisé et développé. De plus le glacier a permis grâce à son retrait de créer des moraines qui entourent et protégent d’une certaine façon le site.

La proposition se base sur le fait que le réchauffement climatique est une évidence pour les prochaines années à venir. Le réchauffement va éliminer petit à petit les glaciers des cartes. Sur une idée peut être utopique mais pouvant générer différentes réflexions sur notre avenir, le projet propose d’analyser les mégastructures comme méthodes pour densifier la population et utilisée aussi afin de produire de l’énergie à grande échelle. En effet on identifie la « mégastructure » en zone alpine comme étant les barrages : comme la Grande Dixence.

De plus, le glacier pour la population du Val d’Hérens est sans doute un facteur important pour le tourisme et la production d’énergie tout comme le barrage de la Grande Dixence. Le projet propose de déplacer la population de la ville de Lausanne dans une mégastructure servant de barrage pour l’ensemble du val d’Hérens. C’est-à-dire d’utiliser cette mégastructure pour stocker de l’énergie (eau) en été et de la

faire circuler à circuit fermer pour augmenter son rendement. De plus en hiver d’utiliser cette mégastructure pourrait être utilisée comme élément touristique qui remplacerait le glacier et qui, entre autres, permettrait de stocker et de densifier la population urbaine dans une infrastructure au multiple programmes que possède une ville. Cette nouvelle ville en montagne de 130’000 habitants amènera une nouvelle approche entre trois rapport fondamentaux: eau-énergie-homme. En outre, cette structure en hauteur permettrait d’éviter l’étalement comme à Verbier, de rester près d’une source d’eau et d’urbaniser un nouvel espace disponible. Le projet propose plutôt une méthode d’analyse peut-être futuriste mais qui permettrait de soulever certaines interrogations sur des idées comme l’utilisation de la société de consommation comme étant un angrais pour un développement durable d’une région en montagne. Entre autre, cela peut identifier si l’on peut exploter une ou plusieurs grandes infrastructures énergétique pour remplacer le glacier et de comprendre pourquoi actuellement il est si important en zone urbaine et surtout en zone alpine.



Investigation of fluctuating boundaries


We related the urban boundaries of Lausanne to its fresh-water network. Indeed, this water-city would reach from the lake to the feet of the mountain chains, where the main sources lay. The fresh-water with provenience from the forest sources is assumed to be purer, since it is filtered through the forest soil.

The analysis of the urban typologies allows establishing different kinds of water absorption: by surface run-off, by soil percolation and through the sewerage. Surface run-off reaches its peaks during heavy rainfalls, for little natural surfaces remain to absorb the exceeding rainfalls.

The programmatic analysis sets the specific consumption of water in relation to the activities throughout the entire urban network and

generates a cyclic flow. The proposed interactive platform in Adobe Flash may be used to collect data of water consumption for the particular programs.

The programs are distributed according to the densities and urban typologies. The water consumption of any given activity is being displayed in the interface as a coloured column. This approach displays a two-dimensional city, be it as hilly as Lausanne, unlike the observer’s real or virtual environment that remains manifold. Thus the aspect of environmental sculpturality is unattained yet.

The original aim was to examine the boundaries of the urban system in a global water-flow. The outlook for the continuation of this project is to collect the data, which are necessary to display the urban ground in dependence to its water-provisioning system including all grey waters, in order to pursue the investigation and the display on fluctuating global urban boundaries in a territorial performance.




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